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Réagir face aux violences

Les abus et le harcèlement , qu’il soit sexuel ou non, se rencontrent dans toutes les disciplines sportives et à tous les niveaux de pratique. Mineurs, adultes, licenciés ou pratiquants libres, amateurs, ou sportifs confirmés, la Fédération Française de Voile s’engage à vos côtés pour lutter contre ces violences et en faveur d'une plus grande protection des pratiquants. Que vous soyez témoin ou victime des procédures ont été mise en place par votre fédération parce que faire du sport, c’est avant tout un plaisir et qu’il ne faut pas tout accepter au nom du sport.

De quoi parle-t-on ?

La violence peut résulter ou prendre la forme d’une manipulation, d’une séduction, d’une emprise ou d’un abus d’autorité. L’utilisation de la force et de la menace n’expliquent pas à elles seules la caractérisation d’une violence sexuelle.

Les violences sexuelles regroupent:

  • les agressions sexuelles : des comportements basés sur l’utilisation de la force, menace, contrainte ou surprise de la part de l’agresseur qui peuvent prendre la forme de viols et/ou attouchements (un baiser, une caresse et autres).
  • les atteintes sexuelles : des actes de pénétration sexuelle qui ne supposent pas l’emploi de la violence, de la contrainte ou de la menace (suite par exemple à des gestes de tendresse insistants ou des contacts physiques insistants) et qui sont commis par un majeur sur un mineur de moins de 15 ans.
  • Le harcèlement sexuel : une violence sans impact sur l’intégrité physique de la victime mais qui peut prendre la forme, de chantage dans le but d’obtenir des faveurs sexuelles, d’invectives et humiliations répétées à caractère sexuel, d’attitudes d’exhibitionnisme ou de voyeurisme.
  • Le bizutage : il se caractérise le plus souvent par l’obligation d’accomplir des actes humiliants et dégradants notamment en début d’année scolaire ou de saison sportive.
  • le sexisme d’ambiance ou sexualisation d’ambiance : certes c’est davantage de la discrimination qu’une violence sexuelle, mais l’instauration d’un climat sexiste et sexualisé dégrade les conditions de travail et d’entraînement : propos / sms à connotation sexuelle ou représentations sexistes ou homophobes qui ne visent pas nécessairement une personne précise mais qui ont pour effet de dégrader les conditions de travail ou d’entraînement sur le critère du sexe : affiches de sportives dénudées pour promouvoir le sport féminin / les gentils bizutages, les bifles, l’olive qui favoriseraient la camaraderie masculine / visionnage de vidéos pornographiques devant sa collègue...

 

Pourquoi briser le silence ?

Parce que faire du sport, c’est avant tout un plaisir et non pas tout accepter au nom du sport. La pratique du sport ne saurait justifier des violences sexuelles.

Si vous êtes acteur du sport (dirigeant, encadrant, éducateur, parent, pratiquant et agent dans les services…), vous êtes tenu de :

  • signaler les actes de violence sexuelle portés à votre connaissance par la victime ou une personne à qui la victime s’est confiée directement auprès du Procureur de la République en l’absence de doute. Sinon, auprès d’un des contacts mentionnés ci-dessous pour bénéficier d’un accompagnement et de conseils :
    • auprès des numéros d’appel d’urgence : dont le 119 pour les mineur(e)s notamment si les faits surviennent dans un contexte familial et en dehors du champ sportif;
    • auprès de la Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes (CRIP) de votre département en lui transmettant une information préoccupante ;
    • auprès d’une autorité administrative (DDCS-PP) ;
    • auprès d’une association.
      en application de l’article 434-3 du code pénal, pour tout citoyen ;
      en application de l’article 40 du code de procédure pénale, pour tout agent public.
  • Tenir compte des signaux que la victime pourrait exprimer, sans nécessairement le verbaliser. En aucun cas, vous ne devez les banaliser ou les sous-estimer.

 

Qui contacter ?

En cas d’urgence, appelez le 17 « police secours » ou envoyez un sms au 114.

Vous êtes victime ou témoins d’un acte de violence dans le cadre de l’activité voile :

Vous êtes une femme et victime de violence, violence sexuelle ou pensez être victime de harcèlement :

Appelez le 3919 « Violences Femmes Info » - Gratuit

Vous êtes victime de cyberviolences :

Appelez le 3018 (7/7 de 9h à 23h - gratuit / anonyme / confidentiel)

Vous êtes sourd ou malentendant :

Appelez le 114 (accessible par visiophonie, tchat, SMS ou fax, 24H/24, 7J/7)

Pour tous les autres cas, vous pouvez contacter le Numéro National d’aide aux victimes :

Le 116 006 (7j/7 - 24h/24 - Gratuit)

 

119 le numero d'urgence Stop Violence

 

Pour en savoir plus, disposer d'affiches, de conseils complémentaires sur le sujet