Le Centre Nautique de Marçon a été élu « Coup de cœur » par la Ligue de Voile Pays de la Loire dans le cadre de la cérémonie des Top Clubs organisée par la Fédération Française de Voile en mars dernier. Retour sur cette distinction avec Pascal Dieu, président de la structure.
Pouvez-vous nous présenter votre club ?
Le Centre Nautique de Marçon, labellisé École Française de Voile, a fêté ses 50 ans l’an dernier. Ce dernier est situé sur un espace de loisirs animé par la Mairie sur le lac de Varennes, le plus grand lac de Sarthe, à mi-chemin entre Le Mans et Tours. A l’origine, c’était un club de véliplanchistes. A l’époque, il comptait quelque 450 adhérents qui participaient à des compétitions un peu partout en France. L’essor de la planche à voile a pris fin dans les années 1990-2000. Le Centre Nautique de Marçon est devenu alors un club de loisirs. Nous proposons notamment du dériveur et du quillard sur un plan d’eau intérieur de 55 hectares via des cours particuliers, des stages d’été, l’École de Voile, l’école de sport et l’école de compétition le samedi après-midi. Nous avons aussi une activité de location de canoës, barques, trottinettes électriques, Stand Up Paddle, catamarans et planches à voile et proposons des descentes du Loir en canoë. Nous avons une salariée à plein temps à l’année, et autour de 50-60 licenciés. L’été, l’équipe est composée de quatre à cinq personnes, dont deux moniteurs supplémentaires en période estivale. En tout, nous accueillons environ 1.200 enfants chaque année, principalement pendant les grandes vacances. Nous fonctionnons aussi grâce à une dizaine de bénévoles.
Le Centre Nautique de Marçon a été « Coup de cœur » par la Ligue de Voile Pays de la Loire. Qu’est-ce que cette récompense représente pour vous ?
Le club, qui est convivial et accessible à tous, a été choisi pour son côté humain et le cœur que nous y mettons pour le maintenir à flots depuis un bon nombre d’années. Nos bénévoles nous sont fidèles pour cette humanité. Le « Coup de cœur » récompense plutôt qui nous sommes plutôt que la manière dont nous le faisons et nous en sommes très heureux et fiers. L’ensemble de notre équipe et nos adhérents se retrouvent autour de cette distinction, qui peut nous aider à attirer plus de gens qui s’intéressent plus à l’humain qu’à une dérive ou un safran. Nous avons une flotte de quasi 140 bateaux et manquons de bénévoles pour les entretenir.
Quelles sont vos projets et perspectives de développement ?
Nous espérons attirer plus de monde et diversifier notre offre. Il y a deux ou trois ans, nous avons acheté des barques avec la Mairie pour attirer un nouveau public. Cette année, nous allons développer une activité autour de la faune et de la flore. Isabelle, notre salariée, mène une projet pilote sur le sujet avec la Ligue.